Chinese Chekers
Stephen Dwoskin
Le cinéma de Stephen Dwoskin est l’histoire d’une caméra-prothèse avec laquelle le cinéaste fait corps. Le temps de faire le point avec son objectif, Dwoskin capte les plus légers mouvements, les plus infimes frémissements et la psychologie, chez lui, peut prendre des dimensions incommensurables par le simple effet d’une moue, d’un rire ou d’une larme.
La caméra de Stephen Dwoskin ne se contente pas d’être un regard, voyeuriste – après une telle débauche du regard que reste-t-il du voyeurisme ? – d’un homme sur la femme.