Visszaszamlalas

Dans Compte à rebours, nous suivons l’histoire d’une petite entreprise qui démarre sans argent ni aucune relation, alors que ces deux facteurs sont indispensables à sa réussite. Le seul capital investi dans ce cas, c’est la puissance de travail et rien d’autre. Je pourrais qualifier cette petite affaire de « sous-entreprise ». Le protagoniste du film loue un camion à une coopérative et tente ainsi de gagner sa vie pour procurer à sa famille le stricit nécessaire : une maison et les choses élémentaires que chacun est en droit d’espérer. Pour cela il n’a d’autre solution que de trimer comme un esclave et ce jusqu’au seize heures par jour. Certaines personnes supportent parfaitement ce rythme de travail. Notre héros est de cette race. Il finira pourtant par craquer. Le problème est qu’au cours des 40 dernières années toute une génération n’a pas appris à entreprendre. Nous devons à présent tout réapprendre. Sans esprit d’entreprise, il n’y a pas d’économie viable. Le film s’adresse à tous ceux qui veulent monter une affaire aujourd’hui, en espérant qu’il pourra les aider à se lancer dans cette difficile voie. En conséquence, je ne pense pas que mon film se situe contre l’esprit d’entreprise, bien au contraire. L’actualité du sujet m’a paru incontestable, et j’espère que l’accueil du public me donnera raison. Pal Erdoss