Vous êtes ici : Accueil > éditions > 1971 > Die Plötzliche Reichtum Der Armen Leute Von Kombach

Die Plötzliche Reichtum Der Armen Leute Von Kombach

Quinzaine 1971 | Long métrage | 1h50'

Cette histoire a été découverte par hasard dans les archives de la petite commune de Kombach par un jeune comptable.
Elle est contée dans le film selon la lettre du dossier, les interrogatoires suivent en toout point les procès verbaux.
Cette partie documentaire est entrecoupée de scènes-citations de la même époque qui décrit la vie des paysans d’une façon romantique et en l’idéalisant.
Les paysans eux-même sont dupes de cette idéologie. Soumis à ce genre d’éducation, quand on leur en donne, ils ne peuvent que s’enfoncer plus profondément dans la stagnation. Les vraies causes de leur misère leur sont voilées. Impérialisme matériel et spirituel, donc.
Ils ne peuvent que se réfugier dans des rêves irrationnels : recherche de trésors fantastiques, émigration dans le Nouveau Monde imaginé comme un paradis terrestre. (En fait un dixième de la population de la Hesse émigra au 19ème siècle, souvent pour mourrir en voyage).
Volker Schloendorff

Cinéaste(s)

Volker Schlöndorff

Volker Schlöndorff s’installe en France à l’adolescence. Après le lycée Henri IV, il obtient des diplômes de sciences politiques et de philosophie puis intègre l’IDHEC. Il fait ses armes en officiant comme assistant réalisateur de Jean-Pierre Melville (Leon Morin, prêtre, 1961), Alain Resnais (L’ Annee derniere a Marienbad, 1961) et Louis Malle (Le Feu follet, 1963). Il rentre en Allemagne en 1964 et réalise en 1966 son premier long métrage Les Desarrois de l’eleve Toerless, inspiré d’un roman de Musil. Le film est très remarqué à Cannes où il obtient le Prix de la critique. Suivent quelques oeuvres qui suscitent un écho limitée jusqu’à L’Honneur perdu de Katharina Blum en 1975, succès en Allemagne et en France, co-réalisé avec Margarethe von Trotta, son épouse, collaboratrice et actrice (notamment dans Le Coup de grâce, 1967). Le réalisateur fait alors figure, aux côtés de cinéastes comme Rainer Werner Fassbinder ou Wim Wenders, de chef de file de la nouvelle vague allemande attachée à décrire une société contemporaine déchirée entre passé nazi et présent terroriste. Il atteint la consécration avec Le Tambour (1979), tiré du roman de Günther Grass et Palme d’Or à Cannes ex-aequo avec Apocalypse Now. Grand amateur d’adaptations littéraires, Schlöndorff travaille souvent ses scénarios avec Jean-Claude Carrière, s’attaquant à Marcel Proust et Michel Tournier (Un amour de Swann, 1984 ; Le Roi des aulnes, 1996). Après plusieurs grosses coproductions (La Servante ecarlate, 1990), il revient à un cadre plus intimiste dans son pays natal avec Les Trois vies de Rita Vogt (2000).

Fiche artistique & technique

Avec
Georg Lehn
Karl Josef Cramer
Reinhard Hauff

Scénario
Volker Schlöndorff/Margarethe von Trotta

Image
Franz Rath

Volker Schlöndorff
8000 Münche, 22
Obermaierstr.1

Recherche
×

Indiquer votre adresse e-mail pour recevoir la newsletter de la Quinzaine des cinéastes :

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription est confirmée.